MARCHER

GASTON LEPAGE
MATIAS SANCHEZ
MARIE BONNEFOY

Marcher… Un homme marche dans la nature. Bien que marginalisé, il glorifie la vie à sa façon. Il est souvent ivre et trinque à ce qui l’entoure. Un moment, il trébuche et tombe, il aperçoit alors un enfant. Son enfance le rejoint dans son ivresse.

On le suit sur plusieurs jours de marche. Le seul mot qu’il dit « marcher » avant de s’effondrer en riant comme il a vécu. Est-ce son double qui lui envoie un coup d’œil complice ? Que lui dit exactement ce dernier… ce que cet homme veut entendre ?

Court métrage fiction, 12 minutes, Canada 2009. Présenté en salles, à l’ONF, Montréal 2009 et au Cinéma Le Reflet Médicis, Paris 2009.

Bande annonce

photo-credits

Générique

Scénariste, réalisatrice

Annie Molin Vasseur

Musique

Justin Béchard

DOP/cameraman steadicam

Carlo Ghioni

Assistant caméra

Richard Lapierre

Monteuse images

Phyllis Lewis

Monteur sonore et superviseur

Luc Mandeville

Assistante à la réalisation

Maud Boisnard

Preneurs de son

Dominique Chartrand & Paskal Perreault

Scripte

Claudia Baillargeon

Maquilleuse

Amélie Deschamps

Bruiteur

Alexis Farand

Support au montage numérique (ONF)

Pierre Dupont

Mixeurs (ONF)

Geoffrey Mitchell & Luc Léger

Technicienne au son (ONF)

Mira Mailhot

Enregistreur bruitage (ONF)

Luc Léger

Monteuse en ligne

Ariane Pétel-Despots

Colorisation, étalonnage

Sylvain Cossette

Chanson On ne vit qu’une fois…

Interprète Gaston Lepage,
paroles Annie Molin Vasseur,
musique Justin Béchard

Version anglaise

Margaux Ouimet

Photographe de plateau

Yves Medam

Traiteur

Marie Bonnefoy et Maria Gonzalez

Production

Annie Molin Vasseur
AMV PRODUCTION

Merci à l’ACIC (ONF, Montréal)

Biographies

Gaston Lepage, acteur, est né au Québec le 24 février l949. Après avoir complété ses études au Conservatoire National d’Arts Dramatiques de Montréal, il entreprend une carrière jusqu’ici extrêmement diversifiée, que ce soit à la scène, à la télévision ou au cinéma.

Il a prêté son concours à de nombreux téléromans dont La Petite Patrie, Le Gutenberg, À cause de mon Oncle, Don Quichotte, Les Brillant, Le Parc des Braves, Cormoran, Bouscotte et 450 Chemin du Golf. Les grands télé-théâtres de Radio-Canada et trois téléséries à TVA et à R-C. lui ont aussi permis de relever d’importants défis, La Cruche Cassée, Les Grands Esprits, Les Grands Procès, Lobby , Tribu, Hommes en quarantaine, Les Bougon, Rumeurs, et Les étoiles Filantes.

Il a joué dans de nombreuses pièces de théâtre. Les plus marquantes étant l’Avare de Molière (rôle titre à la N.C.T.), Le Temps d’une Vie de Rolland Lepage au Trident, Des Frites des frites… à la Cie. Jean Duceppe, La Course au Mariage de Gilles Latulippe au Théâtre des Variétés, La Noce de Robert Duparc, Le Tourniquet de Victor Lanoux à la N.C.T., Couple Ouvert de Dario Fo au Quat’Sous, Les Fourberies de Scapin au Théâtre du Nouveau Monde, Ha ha… de Réjean Ducharme, également au TNM, ainsi que dans le cadre du Festival des Amériques, Le médecin malgré lui et Les précieuses ridicules au Rideau Vert, et enfin, Le marchand de Venise, également au T.N.M (rôle de l’inexorable Shylock, prix Gascon-Roux pour son interprétation).

Son premier rôle au cinéma en 79, contrairement à ce qu’on avait l’habitude de lui demander de jouer ailleurs, était un rôle dramatique, Samuel Parslow dans Cordélia du réalisateur Jean Beaudin. Plus d’une vingtaine d’autres suivront: Bazooka 22 dans Le Château de Cartes, le rôle titre dans Piwi, de Jean-Claude Lauzon, Wilfrid dans Kalamazoo de Marc-André Forcier, Claude Valois-Chouinard dans Gaspard & Fils de François Labonté. Il était aussi du célèbre Jésus de Montréal de Denys Arcand, et de Being at home with Claude, une nouvelle fois sous la direction de Jean Beaudin. L’été 93 le transporte au Brésil où il tourne dans une réalisation de François Labonté, Les Enfants du Silence. En 96, Denys Arcand fait de nouveau appel à lui pour tenir le rôle principal dans Joyeux Calvaire. Marc-André Forcier fait de même et lui offre un rôle en or mettant à contribution ses talents pour la composition dans La comtesse de Baton Rouge. Il participera aussi en 2004 au film Les États-Unis d’Albert du même cinéaste. Puis, il est aussi de la distribution de Aurore sous la direction de Luc Dionne, et de Que Dieu bénisse l’Amérique de Robert Morin, dans lequel il incarne un psychopathe. En 2007-2008, il a participé à plusieurs productions dont, entre autres, une en langue anglaise, Timekeeper, de Louis Bélanger et Je me souviens, d’André Forcier , ainsi que Le Bonheur de Pierre, de Robert Ménard. Au printemps 2009, il a participé à la Télésérie “Musée Eden” réalisée par Alain Desrochers. Avec le même réalisateur, il vient de terminer le tournage de “Cabotin” (titre de travail), un long métrage de fiction qui sortira en 2010. Ajoutons sa participation comme acteur à de nombreux courts métrages de fiction (une quinzaine) avec des réalisateurs de la relève dont Patrick Boivin, Annie Molin Vasseur et Maxime Rheault. Il mène parallèlement une carrière d’animateur à la télévision depuis 1982. Il a animé sept émissions de variétés, quotidiennes à TVA, TQS, et Radio-Canada, en plus d’une série hebdomadaire à Radio-Québec, une autre à Télé-Métropole et à Canal D. Au total, environ 4000 heures d’animation-télé, dont : Un monde en folie (2 ans), Tout un monde (1 an), N’ajustez pas votre appareil (1 an), Mimémo (2 ans), L’aventure (1 an), Québec Nature (1 an), Relevez le défi (2 ans), Les trois Mousquetaires (5 ans), Danger dans les airs et Mayday (série de 60 émissions jusqu’ici). Dans la même catégorie, nous incluons sa participation en tant que juge à la populaire émission Dieu merci. Ajoutons aussi qu’il est l’un des fondateurs et joueurs de la Ligue Nationale d’Improvisation. Il y intervient durant quinze ans depuis 1977 et participe à plusieurs tournées européennes que la troupe a effectuées. En mai 1993, il devenait réalisateur, en France et en Angleterre, pour la série de publicités d’Air Canada, Hello Good Bye, conjointement avec Jean-Claude Lauzon. Il a aussi réalisé et produit en 2003 un docu-reportage d’une heure, Au ciel, Ô ciel, qui témoigne de la passion des aviateurs qui survolent le Québec.

Carlito Ghioni, DOP/cameraman, d’origine italienne, ayant sillonné l’Europe, l’Afrique et l’Amérique, il a réalisé des documentaires : Disjonction, Steel calling, Roba de nenes… et des courts-métrages : Tir au but, Cavallino. Portes ouvertes… Il complète actuellement l’écriture de deux scénarios, long métrage. Fort de plusieurs années d’expérience à titre d’opérateur caméra (steadicam, motion control), il sait allier compétence technique et créativité. Il enseigne régulièrement l’écriture du scénario à Turin. À noter absolument : il est fanatique de football!

Justin Béchard est un jeune musicien. Il crée de la musique pour disques et pour films : L’agneau de Pierre Chaput, Solitude, de Natasha Paris, Marcher et La marelle, d’Annie Molin Vasseur. Dès son adolescence, il s’intéresse à la composition et à l’écriture, sphères qui ne tardent pas à devenir des passions. Il débute ses recherches à l’aide de sa guitare qui, jusqu’à ce jour, reste son plus grand allié dans l’univers de la musique. Intégrité est un mot d’ordre et il ne s’implique que dans les projets qui le stimulent et le surprennent.

Maud Boisnard, première assistante à la réalisation a étudié le théâtre et le cinéma en France. Elle a travaillé dans le cadre de ses études dans plusieurs festivals (participations diverses, jury…) dont : La biennale du cinéma japonais à Orléans (1992&1994) et le festival international de Carthage, en Tunisie (1992) Elle s’installe au Québec en 2007 et s’implique dès son arrivée auprès de réalisateurs indépendants. Elle participe en tant que scripte aux courts métrages L’agneau de Pierre Chaput, Compulsion de Natasha Paris et Entre deux mondes. En tant qu’assistante, elle a travaillé sur Marcher et La marelle. Elle collabore également à l’écriture de différents projets en langue française : Tir au but de Carlo Ghioni, Le chalet, en collaboration avec Claudia Baillargeon. Actuellement, elle poursuit la postproduction d’Être à la hauteur, un court métrage qu’elle a écrit et réalisé.

Phillis Lewis, monteuse images, travaille sur la production de films et vidéos depuis 15 ans. En 1995, elle débute comme assistante monteuse à l’Office National du Film, à Montréal, y développant ses talents. Elle collabore ensuite à de nombreux projets dont certains primés comme le court métrage gagnant d’un oscar The Danish Poet par Torill Kove (2007). Elle enseigne le montage au Segal Centre of Performing Arts et s’implique comme coordonnatrice de programmes en arts médiatiques auprès d’organisations communautaires de jeunes de quartiers de Montréal.

Luc Mandeville, monteur et superviseur, débute en postproduction film/télé en 1990. Les années 2000 l’amènent à la supervision et à la conception sonore de séries télévisées comme Les Bougon: c’est aussi çà la vie, Le dernier Chapitre et René Lévesque pour lesquelles l’équipe de postproduction sonore obtient une mise en nomination aux Gémeaux pour le meilleur son. Un prix, le Golden Reel Award est attribué par le MPSE pour le meilleur montage sonore du téléfilm Crusoe diffusé sur NBC en 2008. Parallèlement, il collabore à plusieurs longs métrages : Rêves de poussière de Laurent Salgues, La Brunante de Fernand Dansereau et La Rivière aux Castors, ainsi qu’à divers documentaires et courts métrages dont Et la musique de Michel Lam.

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