JE M’APELLE MÉLODIE

Le film est actuellement en développement.

Coproduction France Bicéphale Production

Productrice exécutive Développement Canada Mary Armstrong

Assistants Développement Florian Beaume & Alice Louste

SYNOPSIS
Arthur et Viviane (fin trentaine) habitent Montréal. Mariés très jeunes, ils forment un couple apparemment sans histoire, mais c’est sans compter sur leur environnement et sur la parenté. Pour Viviane, sa mère Luce et son frère Georges; pour Arthur, ses parents. Deux enfants Pipo (6 ans) et Charlotte (4 ans) complètent la famille.

Après avoir fait quelques incursions dans leur jeunesse, nous retrouvons Arthur et Viviane à une période où le couple traverse des événements éprouvants. Pourtant tout est loin d’être noir lorsque le rire s’en mêle.

La mère de Viviane, l’extravagante Luce, exerce une influence particulière sur sa fille. À vrai dire, le proverbe «telle mère, telle fille» inquiète Viviane qui souhaite ne pas ressembler à sa mère. À la suite d’une hospitalisation de cette dernière, Viviane sera poussée, par sa propre mémoire, à enquêter sur sa vie. Qu’ignore-t-elle, entre autres, de son enfance?

C’est dans l’appartement vacant de sa mère, résidant temporairement dans une maison de convalescence, que Viviane découvre, à travers une voix off portée par l’écriture à laquelle elle s’adonne, qu’une part mystérieuse d’elle-même exige sa présence au monde. Qui est cette Mélodie dont la parole, traversée par la mémoire archaïque, n’est pas sans être dérangeante ?

Lorsque Arthur perd son emploi et que Luce disparaît, Viviane remet en question ce qui semblait être les fondements de son existence. La vie va la solliciter pour une épreuve étonnante et hors mesure. Arthur ne sera pas en reste, parti lui aussi rencontrer son défi…dans une lointaine chaîne de montagne.

Que va faire Cupidon face à ce mélimélo où le masculin-féminin se redessine dans une étrange cavalcade de conscience et de vie?

Notes d’intention de la réalisatrice

Le long métrage de fiction Je m’appelle Mélodie représente la perception que j’ai actuellement de notre société occidentale? Une comédie plutôt dramatique. Tout et rien n’est possible pour certains. Nos idées sont au court comme au long. Faut-il en rire ou en pleurer? Au départ des interrogations. Ce film pourrait-il questionner le devenir des femmes sur la planète, le positionnement des hommes face aux valeurs économiques mondiales, ou la simple histoire d’amour d’un couple, celui d’Arthur et Viviane en mal d’être? Comment lier ces questions de façon simple et si possible humoristique? Comment répondre à la confusion qui sévit en période de remise en cause des valeurs qui pourtant nous agitent encore en mémoire? Pourquoi ne pas évoquer aussi la douce folie de notre recherche persistante d’une «utopie»… là où voudrait nous entrainer, non sans contradictions, la voix de Mélodie.

Poursuivant mes interrogations sur le temps et l’espace, je souhaité mélanger histoire et mémoire. À l’instar du Cinéma des premiers temps, je m’en suis remise à un imaginaire qui m’a entraînée, dans le scénario, dans un mélange des genres où se rencontrent vécu quotidien et archaïsme. Échappant à un réalisme total, l’histoire me semble se donner une liberté propre à un cinéma poétique.

Annie Molin Vasseur